La meilleure saison pour visiter l’Inde se situe de mi-novembre (l’automne indien !) à fin mars, hormis dans l’extrême Nord (Ladakh), où la bonne saison s’étend de mi-mai à fin octobre, et pour le Sud-Est et l’extrême Sud, à cause de la mousson tardive. En mai, les températures oscillent allègrement entre 30 et 40 °C.
Sa grande étendue en latitude ainsi que les plus grands extrêmes au niveau du relief (des mers chaudes du Kerala aux hauts sommets de l’Himalaya) permettent à l’Inde d’avoir une variété de faune et de flore unique au monde, et offrent donc une fascinante pluralité de paysages en fonction des saisons climatiques et agricoles.
Inde du Nord
La plupart des routards y vont en été, la chaleur et l’humidité sont alors assez pénibles (sauf, évidemment, dans les montagnes du Nord, où le climat est de type alpin) ; en mai, les températures atteignent facilement 40, voire 45 °C dans la plaine du Gange.
Un peu plus tard, en juin, survient la mousson, de laquelle dépend la vie de millions d’Indiens. De fin juin à septembre, dans le Nord, des trombes d’eau s’abattent sur le pays (sauf dans le Cachemire et au Ladakh), avec un maximum en juillet et en août. Les pluies diminuent pour s’arrêter mi-septembre dans le Nord-Ouest, et seulement fin septembre dans le Nord-Est. La température baisse un brin, mais pas énormément.
C’est à cette époque que les catastrophes arrivent. Pour le voyageur, ça se limite souvent à des retards de train ou de bus. N’oubliez pas qu’à partir de décembre il fait froid dans le Nord (les températures peuvent être négatives) : prévoir des vêtements chauds ! En tout cas, il peut être judicieux d’emporter avec soi une gourde isotherme d’un litre par personne, un parapluie ou la panoplie du parfait marin breton.
À l’ouest, le long des Ghâts occidentaux, apparaît dans les parties basses une végétation tropicale plus luxuriante, alors que dans les parties plus élevées on trouvera plutôt des forêts riches en essences variées telles que bois de rose, teck, bois de fer, ébène ainsi que bambous.
La région de l’Indus (Rajasthan, Kutch et nord du Gujarat) est désertique. Attention, il peut faire très chaud dans la journée, mais vraiment frisquet le matin et le soir.
La région du Gange, bien que très cultivée, conserve quelques forêts de sals.
L’Assam, à la végétation luxuriante où alternent savanes, forêts de bambous et forêts tropicales, annonce par sa flore l’Asie du Sud-Est. L’est de l’Himalaya, le Sikkim, l’Arunachal Pradesh abritent quelque 4 000 espèces de fleurs différentes (dont les fameuses orchidées) dans des forêts boisées de lauriers, de rhododendrons, d’érables, de conifères et de bambous en basse altitude.
Enfin, à l’exception des étendues semi-désertiques du Ladakh, l’Himalaya occidental comprenant le Cachemire est boisé d’essences souvent très européennes telles que les peupliers, les bouleaux et les conifères, alors que, en basse altitude, on rencontrera des forêts de sals souvent clairsemées de savanes.
Inde du Sud
En juin survient la mousson, dont dépend la vie de millions d’Indiens. La plupart des routards y vont en été, la chaleur et l’humidité sont alors assez pénibles. De juin à septembre (et aussi en novembre et décembre du côté de Chennai - Madras - et Trivandrum), des trombes d’eau s’abattent sur le pays. La température baisse un brin mais pas énormément. C’est à cette époque que les catastrophes arrivent. Il peut être judicieux d’emporter avec soi une gourde isotherme d’un litre par personne, un parapluie ou sa panoplie du parfait marin breton !
La partie sud de l’Inde, qui comprend le plateau du Deccan et l’extrémité de la péninsule, où se pratique surtout la culture du riz, est principalement boisée d’arbres à palmes.
À l’ouest, le long des Ghats occidentaux, apparaît dans les parties basses une végétation tropicale plus luxuriante, alors que dans les parties plus élevées, on trouvera plutôt des forêts riches en essences variées telles que bois de rose, teck, bois de fer, ébène ainsi que bambou.
